Gouvernance des données

Il ne suffit pas non plus de superviser les échanges d’informations en “point à point”, entre 2 acteurs (ex. thèse de Nouha Laamech). Il est également nécessaire de mettre en place une stratégie plus globale, dans l’esprit des travaux réalisés autour des communs numériques → gouvernance des données, notion de responsabilité, etc.

Un premier travail a déjà été réalisé avec Camille Dubedout (doctorante en droit à l’université Grenoble-Alpes) sur la notion de responsabilités dans les nouveaux modèles de partage de l’information tels que les communs numériques. Cela va de l’analyse des récents réglements de la Commission Européenne (stratégie pour les données, Data Governance Act, etc.) à la mise en évidence des besoins de nouveaux outils numériques pour opérationnaliser une telle gouvernance des données.

Un second travail est en cours avec Román Arciniega (CERAPS-CNRS) en ce qui concerne les conditions d’une gouvernance équitable, collaborative et durable des données de la recherche, en les considérant comme des « communs numériques » à forte valeur sociale (Hess et Ostrom, 2005 ; Dulong de Rosnay et Stalder, 2020). Il s’inscrit dans une approche interdisciplinaire mobilisant la théorie des communs, l’analyse comportementale du droit, la diplomatie numérique et la géopolitique de la connaissance.

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