Une architecture pour intégrer des composants de contrôle de la coopération dans un atelier distribué

Résumé

Cette thèse présente un nouveau modèle de transactions avancé permettant non seulement la coopération entre activités par le biais d’échanges d’informations en cours d’exécution, mais également leur distribution et l’hétérogénéïté de leurs relations de coopération.

Publication
Thèse de doctorat Université Henri Poincaré - Nancy I - UMR 7503 - Loria
Lieu
Nancy, France, 15 janvier 1999

Mots clés

coopération, distribution, transaction, schéma de coopération, négociation

Résumé détaillé

Cette thèse présente un nouveau modèle de transactions avancé permettant non seulement la coopération entre activités par le biais d’échanges d’informations en cours d’exécution, mais également leur distribution et l’hétérogénéïté de leurs relations de coopération. Notre objectif est de décentraliser le contrôle de l’application dans les activités la composant, c’est-à-dire:

  • chaque activité est responsable de ses interactions avec les autres activités,

  • les contrôles réalisés localement assurent, implicitement, la synchronisation globale du système.

Pour cela, nous avons développé deux critères de correction distribués, à savoir la D-sérialisabilité et la DisCOO-sérialisabilité. Ils assurent des propriétés globales équivalentes à celles des critères de correction classiques (la sérialisabilité et la COO-sérialisabilité) mais en ne se basant que sur des contrôles locaux effectués par chacune des transactions du système.

Outre la décentralisation du contrôle des interactions, nous proposons également des mécanismes permettant aux transactions de négocier les règles (schémas de coopération) à respecter lors de leurs échanges.

Manuel Munier
Manuel Munier
Maître de Conférences HC en Informatique

Mes activités de recherche concernent la sécurité de l’information, la gestion des risques et le droit & numérique.

Sur le même sujet